De nouveaux statuts pour trois grandes écoles

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De nouveaux statuts pour trois grandes écoles

Le président de la république offre un  nouveau cadre légal de fonctionnement à l’école des postes et télécommunications de Yaoundé, à l’école nationale des travaux publics et à l’Institut national de la jeunesse et des sports
Le 26 octobre 2016 le Président de la République son excellence Paul Biya a signé  une série de décrets portant  changement de dénomination et réorganisation de ces écoles.

Décret N°2016/425 l’Ecole nationale Supérieure des Postes et Télécommunications(ENSPT) devient Ecole Nationale Supérieure des postes, des Télécommunications et des Technologies de l’information et de la communication, en abrégé SUP’PTIC. C’est un décret qui intervient dans le cadre des projets de rénovation  de ladite école engagée il y a plusieurs années. Cela implique son adaptation à un environnement dominé par l’économie numérique. L’innovation majeur de cette reforme est l’introduction des technologies de l’information et de la communication, l’on note également une innovation dans les missions institutionnelles de l’école. Etablissement public d’enseignement supérieur à « statut particulier » , SUP’PTIC est doté  de la personnalité juridique et de l’autonomie financière  Ce nouveau statut lui confère une marge de manœuvre beaucoup plus grande, puisque n’étant plus une « direction » dépendante d’une tutelle. SUP’TIC est placé sous la tutelle technique, académique et financière respectivement du ministère des Postes et Télécommunications, du ministère de l’Enseignement supérieur et  du ministère des Finances. Cet établissement est chargé des missions : d’enseignement supérieur professionnel, de formation technique spécialisée, de formation continue et de recherche appliquée en matière de poste, de télécommunications et de technologies de l’information et de la communication (TIC), de formation en gestion des entreprises relevant de ces domaines.

De nouveaux statuts pour trois grandes écoles

L’alinéa 4 de l’article 2 du décret précise que « des centres de  formation et de recherche appliquée et des incubateurs dans les métiers des postes, des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, peuvent, en tant que de besoin être créés par arrêté conjoint du ministre chargé des postes et télécommunications et du ministre chargé de l’Enseignement Supérieur , après délibération du conseil de direction.
SUP’TIC garantit l’égal accès aux formations à toute personne de nationalité camerounaise, remplissant les conditions académiques requises dans les limites de ses capacités d’accueil », souligne l’alinéa 1 de l’article 20 dudit décret. Ce n’est pas dire que l’accès est fermé aux étudiants de nationalité étrangère. Bien au contraire, ceux remplissant les conditions académiques requises peuvent être admis à SUP’PTIC, « Conformément aux usages internationaux et/ou aux conditions et accords signés entre le Cameroun et le pays d’origine des postulants », tel que prévu par l’alinéa 2 du même article. .

A suivre!!!

Suzanne:suzannemoungou@gmail.com

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