Visite Guidée de Garoua
Sur le plan administratif, la ville est gérée par une Commune urbaine dirigée par un Maire de ville et chapotée par un conseil municipal élu. Le pouvoir traditionnel est assuré par un puissant Lamido.
Garoua dispose d’un port fluvial, mais son trafic est peu important, car l’absence d’eaux dans la Bénoué ne le rend opérationnel que 3 à 4 mois dans l’année.
Au fil du temps la ville s’est industrialisée avec l’implantation de la SODECOTON (coton, fibre, huile brute, graines triturées, huile neutre) de la CICAM (tissu écru, fil), des brasseries du Cameroun (boisson gazeuse), de Lanavet (vaccin) et de MAN (menuiserie aluminium).
Garoua dispose d’un aéroport international aux aménagements impressionnants et futuristes. La cité en elle-même a le mérite d’être située à distance égale des grands pôles de développements touristique de la région.
Au rang des endroits les plus prisés de Garoua figure en bonne place « le centre artisanal » situé en contre bas de la communauté urbaine de la ville, le centre artisanal de Garoua, sans étaler le luxe de l’hôtel des postes, encore moins celui de son cousin d’en face : « la mairie », reste un endroit incontournable tant pour un visiteur hanté par le soucis d’emporter dans sa valise un authentique souvenir du Nord Cameroun. C’est en 1992 que le Maire Ahmadou Hayatou décide d’utiliser le vieux bâtiment pour caser l’ensemble des commerçants vendeurs des produits de l’artisanat disséminés à travers la ville. Une action de bonne envergure qui n’avait qu’un objectif réel : localiser ce précieux commerce afin de permettre aux touristes et aux nostalgiques d’accéder avec plus de facilité à leurs produits.
Lorsque vous franchissez l’une des huit portes qui ouvre le centre artisanal sur ces différents comptoirs, votre regard est rapidement appelé par une flopé d’articles, qui vous soumettent à une tentation réelle. On y trouve des poufs en peau, les samaras, les nattes, les portes monnaies, des grands paniers, des tenues africaines, une gamme variée de bijoux (type pacotille, etc.). il est à noter que tous ces articles sont fabriqués à la main et à partir d’une matière première locale dont les plus utilisées sont les peaux d’animaux.
Le quartier des forgerons appelé Kilarou amène le visiteur à découvrir le courage de ces héritiers de la matière. A partir des ferrailles de véhicules et autres engins et à part la fabrication des houes et des haches qui sont utilisés dans les travaux champêtres, ils font de bonnes choses qui peuvent intéresser les visiteurs : cantines, seaux, brouettes, cages, charrettes et bien d’autres. Le visiteur le découvre en action.
En face, les bijoutiers fabriquent tout ce qu’une femme a besoin pour sa beauté : (colliers, boucles, bracelets, bagues,) en argent et que le visiteur peut en avoir à tout moment de la journée. D’ailleurs, beaucoup de touristes qui ont eu à visiter ce quartier Kilarou en gardent encore de bons souvenirs. Il est bon de savoir que ce quartier est la base des forgerons qui, depuis leur installation, transmettent leurs connaissances à leurs enfants afin que ce métier ne disparaisse.
Le visiteur peut également découvrir les points chauds de la ville : Roumdé Adjia, Yelwa (carrefour cadillac) carrefour fédéral et métropole. Ce sont là les quartiers d’ambiance.
A Roumdé Adjia par exemple, l’ambiance y est 24h/24 et la sécurité aussi, car ce quartier est situé face au GMI Nord. Et tous les jeudis soir, des groupes culturels animent la ville devant le palais du Lamido de garoua.
Dans l’après-midi, l’hippopotame dénommé « Africa » par son maître qui le sort des eaux de la Bénoué chaque fois que les visiteurs se présentent et fait leur fierté. Le visiteur peut l’approcher, le toucher, faire des photos sans problème aucun.
Mamadou Danda – Tel:237 677 54 33 98
Email: mad_danda@yahoo.fr
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